La Pouponnière Den Kanu
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Impressions sur le Burkina


Carhy, à droite

Ces trois semaines passées là-bas m’ont permis de mieux réaliser les difficultés de ce pays…

Au fil de nos rencontres et de nos visites, j’ai pu réaliser les souffrances de ces enfants, ces femmes, ces hommes. Pour la majorité d’entre eux l’accès aux soins et aux médicaments est difficile, voire impossible : pas d’hôpital ou dispensaire proche. Lorsque ces structures existent, les médicaments manquent souvent et les conditions d’accueil et d’hygiène sont médiocres. Au quotidien comment lutter même contre des maladies ici bénignes. Ils doivent supporter douleur et fièvre, notamment lors des fréquents accès de paludisme.


Coucou !

Si nous pensons aux conditions et au suivi des grossesses et accouchements ici, on comprend aisément que la pouponnière soit aussi fortement sollicitée pour accueillir tous ces bébés orphelins de mère…

La pouponnière est un lieu très accueillant et chaleureux…
Les cinq religieuses qui gèrent cet établissement sont remarquables dans leur disponibilité, leur gentillesse, leur organisation et pour tout le travail qu’elles accomplissent. La dizaine de femmes qui s’occupent quotidiennement des bébés s’active sans cesse : toilettes, changes, repas ou biberons, lessive…

Pas le temps de souffler de toute la journée. Il faut s’occuper de ces 42 bambins dont l’âge varie de 2 jours à 2 ans.

La Pouponnière assure les besoins des premiers mois de vie de ces enfants, elle va leur permettre de réintégrer leur famille malgré le décès de leur maman, ils vont pouvoir ensuite retrouver leur père, tante, grand-mère, frère, sœur…

Ces enfants sont en vie grâce à leur accueil à la pouponnière…

Cathy, .nov.2002.